mercredi 31 octobre 2012

La Rivière Noire

La Rivière Noire
d’Arnaldur Indridason
★★★★
 
Résumé du quatrième de couverture :
Le sang a séché sur le parquet, le tapis est maculé. Egorgé, Runolfur porte le t-shirt de la femme qu’il a probablement droguée et violée avant de mourir. Sa dernière victime serait-elle son assassin ? Pas de lutte, pas d’arme. Seul un châle parfumé aux épices gît sur le lit. L’inspectrice Elinborg enquête sur cet employé modèle qui fréquentait salles de sport et bars… pour leur clientèle féminine.

Mon avis :
Ce roman a été une totale surprise pour moi. Cela fait presque deux moi que je suis au Japon, et ma famille m’a envoyé un premier colis. Qu’elle n’a pas été ma surprise et ma joie en y découvrant ce roman.
Je ne connaissais pas du tout. L’auteur est Islandais et je n’avais encore jamais lu de livre de ce pays. Le style de l’auteur est très agréable, fluide, mais sans être léger, ni trop simple, ni trop compliqué : parfait pour un bon polar. La seule réelle difficulté que j’ai eue, était avec les noms des personnages qui sont vraiment différent de ce qu’on lit tout les jours.
Les thèmes abordées sont vraiment très durs et d’actualité. Bien sûr, il y a le viol et le meurtre, mais ils ne sont que secondaire. Ici, c’est surtout la vengeance personnelle et le fait que les violeurs et autres détraqués sexuels ne sont pas assez, voir pas du tout puni par la loi. Que faire quand même le gouvernement se détourne des victimes ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion. La mienne est toute faite, je suis Suisse et je trouve que pour certains cas la peine de mort devrait être à nouveau appliquée. N’hésitez pas à me contacter si vous voulez en discuter, j’en serais ravie.
J’ai trouvé que l’intrigue était bien menée et que le coupable n’était pas connu des les premières pages. On suit vraiment l’inspectrice pas à pas tout au long de son enquête.
En parlant d’elle, son personnage change un peu de ce qu’on a d’habitude. Déjà c’est une femme, mais surtout elle n’est pas jeune ni inexpérimentée. C’est une mère de famille aimante qui a ses propres problèmes. J’ai beaucoup aimé découvrir sa vie de famille et ses pensées à côté de l’enquête. D’ailleurs, l’auteur a très bien su mêler l’expérience de la vie d’Elinborg avec ses recherches.
Donc, c’est un très bon roman policier. J’ai passé des très bons moments, j’ai même dû ralentir mon rythme de lecture afin de le faire durer un peu.

Extrait du début du chapitre un :
"Il enfila un jeans noir, une chemise blanche et une veste confortable, mit ses chaussures les plus élégantes, achetées trois ans plus tôt, et réfléchit aux lieux de distraction que l’une de ces femmes avait évoqués.
Il se prépara deux cocktails assez forts qu’il but devant la télévision en attendant le moment adéquat pour descendre en ville. Il ne voulait pas sortir trop tôt. S’il s’attardait dans les bars presque vides, quelqu’un remarquerait sa présence. Il préférait ne pas courir ce risque."

358 pages
Editions Points

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